jeudi 26 janvier 2012

Ce qui m'a amené à faire des études en orthopédagogie

Qu'est-ce qui peut bien amener une mère à temps plein et enseignante à temps partiel à retourner aux études? Déjà, à l'époque du bac, l'orthopédagogie m'intéressait. J'avais opté pour l'enseignement préscolaire et primaire pour la seule raison que le programme se donnait à l'UQAM qui était plus proche de chez moi. Tout au long de mes études, l'orthopédagogie me trottait dans la tête. J'éprouvais un certain malaise à enseigner à un gros groupe hétérogène. J'avais l'impression que "j'échappais" les élèves plus faibles et que la gestion de classe prenait plus de place que l'enseignement lui-même. C'est à la suite d'un bref remplacement d'une orthopédagogue que j'ai compris que j'avais fait le mauvais choix de carrière. En travaillant en dénombrement flottant, j'ai eu l'impression de pouvoir aider plus adéquatement les élèves. Je pouvais enfin aller à leur rythme. La décision a mis trois ans à mûrir et j'ai finalement fait le saut.

dimanche 22 janvier 2012

Le blog

Moi qui fuis facebook et twitter comme la peste, je dois avouer que je n'étais pas très à l'aise avec l'idée de tenir un blog. Publier mes réflexions personnelles sur internet, être lue par des inconnus ne m'enchantais pas du tout.Toutefois, depuis le dernier billet, je reconnais que l'exercice peut être intéressant. La lecture des blogs de mes pairs m'a permis de pousser plus loin ma réflexion et d'ajouter des nuances à mes opinions.

Par contre, même si le blog me permet d'affiner ma pensée, je sens qu'il a certaines limites. Un échange direct est, selon moi, plus fructueux qu'une série de billets et de réactions. La discussion permet aux participants de "s'alimenter" par des commentaires instantanés. Toutefois, dans le cadre d'un cours, le blog est sans doute un moyen mieux adapté puisqu'il permet aux étudiants de participer quand bon leur semble,  sans compter qu'il a l'avantage indéniable de laisser des traces de cette réflexion. Morale de l'histoire: il ne faut pas seulement discuter, il faut aussi bloguer.

J'aime bien le fait d'avoir à écrire de façon hebdomadaire. Cette contrainte m'oblige à m'imposer une routine et à la respecter. Je ne me sens pas encore submergée, mais nous ne sommes qu'en début de session...  

Enfin, étant en début de formation, j'ai encore de la difficulté à voir comment je pourrai utiliser cet outil dans ma pratique. L'expérience me le dira sûrement.



mercredi 11 janvier 2012

Bilan de l'atelier sur Word dans le cours du 9 janvier du PPA6001

Dans le cadre du cours PPA6001 de la session d'hiver 2012, j'ai assisté à un atelier sur les fonctions intermédiaires de Word. Celui-ci, fait en auto-apprentissage à l'aide d'un procédurier et d'un exercice à compléter, visait à nous familiariser entre autres avec l'insertion d'une table des matières, de notes en bas de page, d'entêtes et de pieds de page. Nous apprenions également à créer une page titre, à utiliser les différents styles et à nous servir de la fonction de suivi des modifications.

Comme nous retenons davantage ce qu'on fait que ce que l'on voit ou que l'on entend, les exercices en auto-apprentissage sont généralement très efficaces. Toutefois, j'ai trouvé que celui-ci, bien qu'utile, comportait quelques lacunes.

Tout d'abord, j'aurais aimé qu'il y ait des explications plus claires dans le procédurier concernant l'utilité de chacune des fonctions que nous explorions. Par exemple, pour les styles, on aurait pu mentionner que leur utilisation est nécessaire à l'insertion d'une table des matières. On aurait pu également expliquer qu'il est important d'appliquer le même style à tous les titres, style différent de celui des sous-titres, afin de créer une hiérarchie parmi ceux-ci pour qu'ils s'insèrent correctement dans la table des matières. Ceci m'aurait probablement aidé à comprendre ce que je faisais et comment cela me servirait. J'ai toujours aucune idée de ce à quoi m'a servi concrètement de m'identifier et de régler les propriétés du document et les préférences de Word.

Ensuite, je crois qu'il y aurait lieu d'insérer davantage d'images dans le procédurier. En effet, j'ai trouvé qu'il était astreignant de devoir constamment chercher l'onglet en haut à gauche sous le bouton annuler à droite de la fenêtre... L'ajout d'une image, lorsque les indications sont laborieuses, aurait grandement facilité l'exercice et rassuré l'étudiant tout en évitant de détourner son attention et de lui faire perdre de vue son objectif. Une image vaut mille mots.

Enfin, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'informations à assimiler en peu de temps. La connaissance de toutes ces fonctions est-elle vraiment nécessaire? Je suis sortie de ce cours la tête lourde, sans vraiment avoir retenu ce que j'avais fait. J'aurai sans doute besoin du procédurier pour exécuter plusieurs des fonctions vues. En même temps, question de me contredire un peu, il aurait sans doute été nécessaire de nous enseigner à corriger ce que nous avions mal exécuté. La procédure pour supprimer une note en bas de page, par exemple, n'est pas évidente. Aussi, faire une brève formation sur l'utilisation de l'aide dans Word serait peut-être approprié.


Malgré toutes mes critiques, cet atelier n'a pas été inutile. Je connaissais plusieurs de ces fonctionnalités pour les avoir déjà utilisées. Par contre, comme je ne m'en étais pas servies depuis quelques années et que la version de Word que j'utilisais a changé depuis, cet atelier a remis mes connaissances à jour.